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Interviewée sur l’expatriation par Mrs Fanjat.

Interviewée par Mrs Fanjat sur l’expatriation.

L’expatriation et la création d’un business nomade.

Inspirée par sa propre histoire, Anne a créé Mrs Fanjat Ltd. pour répondre aux besoins d’indépendance professionnelles des conjoints expatriés.

Devenir freelance nomade, c’est la solution qu’elle propose pour concilier carrière professionnelle et expatriation. Elle offre notamment une solution juridique grâce au système de portage international. Cette solution permet aux expatriés d’exercer leur activité sans devoir se soucier de la gestion administrative de leur projet. Ils n’ont pas besoin de créer leur propre structure juridique à chaque nouvelle destination. Ils se concentrent sur leur savoir-faire, leur expertise, pas besoins de se soucier de la « paperasse ».

Elle propose aussi un programme d’accompagnement au lancement de projet. Sa démarche est d’aider à créer le projet nomade de A à Z.

Dans son blog, elle réalise des portrait d’expats à la carriere nomade. C’est dans ce cadre qu’elle m’a interviewée sur l’expatriation et la création de Up You Go.

Pour commencer, pouvez-vous vous présenter, votre parcours en quelques mots. Votre pays de résidence actuel, pourquoi y êtes-vous ? pour combien de temps ? Votre situation familiale ?

Je suis Lisa Cochet, expatriée depuis 2017 à Philadelphie sur la côte est des Etats Unis. Avec mes deux enfants nous avons suivi mon mari qui a eu l’opportunité de partir pour son travail. J’étais depuis 10 ans dans une grosse entreprise de distribution dans le service marketing web. J’ai donc démissionné. Cette proposition à l’étranger est bien tombée car cela faisait longtemps que nous cherchions à repartir à l’étranger. Et puis c’était un peu la routine dans mon travail. Nous étions donc très motivés !

Je dis re partir à l’étranger parce que nous avions attrapé le virus dès 1999. Mon mari est parti cette année-là faire un CSNE dans le sud-ouest de l’Angleterre. J’ai ainsi démissionné de mon 1er boulot pour le suivre. Puis à mon tour j’ai effectué un VIE à Bruxelles. Nous avons adoré ces années et souhaitions repartir avec des enfants… Un projet de vie en quelque sorte.

A Philadelphie nous devions initialement rester 3 ans. Ce sera finalement 4. Nos enfants sont partis à 8 et 10 ans sans parler anglais. Ils sont maintenant bilingues et je suis tellement fière de leur parcours. Cela n’a pas été facile tous les jours et ma grande fille est encore très attachée à ses amies françaises mais je suis tellement fière d’eux !  Leur bien-être est ce qui me stressait le plus dans cette aventure. On dit que les enfants sont des éponges pour apprendre. Je ne crois pas. Ce sont des éponges à émotions, oui. Mais il ne faut pas minimiser les efforts qu’ils ont à déployer pour s’intégrer.

Concernant votre situation professionnelle, quelle était votre situation avant l’expatriation ? Quels ont été vos questionnements, craintes à ce sujet à l’annonce de votre départ ?

Professionnelles j’ai toujours travaillé dans le marketing. Avant de partir j’étais depuis longtemps dans la même entreprise. Je n’ai pas beaucoup hésité à démissionner car l’aventure me tentait vraiment. J’avais d’ailleurs longtemps essayé – sans succès- de partir avec cette entreprise. C’était donc une opportunité unique. Nous avions le choix. Nous l’avons accepté.

Ce qui me posait question était plutôt le retour, les droits au chômage, etc… mais cela n’a jamais remis en question notre départ. Et puis le point principal de nos attentions était les enfants. Choix de l’école (ils sont dans le système américain), vie sur place, etc…

Mon mari étant dans une PME il n’y a pas de service pour les expats. D’ailleurs nous étions les premiers à partir. J’ai donc dû passer beaucoup de temps à tout organiser. Heureusement une famille française était déjà sur place et a été d’une aide très précieuse pour notre arrivée. J’ai à ce moment là expérimenté pour la 1ere fois l’entraide entre expatriés. Et bien ce n’est pas une notion surfaite !

Lire la suite de l’interview sur le site de Mrs Fanjat.